La samba



Parallèlement au chôro, la Samba fait son histoire, cette histoire intimement liée à l’histoire de l’esclavage africain au Brésil. Ce sont en effet des esclaves libérés qui, suite à une immigration à Rio de Janeiro, la capitale du Brésil à l’époque, va contribuer à la naissance de ce genre musical. Selon les historiens, la samba serait née au début du 20ième siècle.
Ce fut dans la maison de la fameuse mère-de-saint Tia Ciata que d’importants personnages de la samba carioca se sont rencontrés (Donga, Sinhô, João da Baiana, Pixinguinha, Mauro de Almeida),
 etc. 


Le premier samba enregistré dans l’histoire du Brésil «  Pelo Telefone »  de Donga et Mauro de Almeida, en 1917, serait né dans les rondes de samba de la maison de Tia Ciata.
Dans les années 30, avec Noel Rosa, un autres compositeur de l’époque, le samba est devenu populaire. Et dans les années 40, avec le succès international de la musique Aquarela do Brasil (Ari Barroso)  et d’autres succès de l’actrice et chanteuse Carmen Miranda aux Etats-Unis, le samba a gagné le titre du patrimoine Culturel du Brésil.
Le samba a gagné du terrain, s’est répandue à travres tout le pays, s’est transformée, s’est mélangée et commença à s’industrialiser et à s’internationaliser. Elle continue jusqu’à ce jour à être le rythme le plus connu dans et à l’extérieur du Brésil.
Tout comme le chôro et la bossa nova, l’histoire du samba se confond avec celle de Rio de Janeiro. Ensemble, ils représentent l’âme métissée du peuple carioca.




La Samba de Gafieira

... trouve ses origines dans la Maxixe. La danse apparaît dans les années 40 et porte le nom des discothèques populaires de Rio de Janeiro à cette époque.
La Samba de Gafieira est un mélange de samba, tango et swing.
Les pas sont exécutés sur un tempo vite-vite-lent.
On peut danser la Samba de Gafieira sur des airs de samba, de bossa nova et de chorinho qui lui donne ainsi un côté ludique et dynamique.